Catégorie: "Capitalisme"

"Faire de l'argent"

"Faire de l'argent"

Toute la différence d'état d'esprit entreprenarial ente la France et les Etats-Unis se réusume en 2 mots:

  • En France on parle de "Gagner de l'argent"
  • Aux Etats-Unis on parle de "Making money", littéralement: "Faire de l'argent"

C'est symptomatique... l'américain moyen sait que l'argent ne tombe pas du ciel, qu'il ne suffit pas d'attendre de "gagner" et qu'il vaut mieux se bouger le cul pour faire de l'argent! Le français moyen, lui, pense que l'argent tombe du ciel et qu'on le gagne si on est chanceux. Dans le cas contraire, c'est le gouvernement qui est responsable de mieux distribuer la chance et la solution, c'est de faire la grève... |-|

Evidemment, il ne faut pas le prendre au sens littéral. Par exemple, en théorie, les américains n'impriment pas leurs propres billets dans leur garage pour "faire de l'argent" :>> Mais l'idée c'est que soit l'argent circule parce que les gens consomment (achètent des produits et services les uns aux autres) et tout le monde à l'impression d'avoir de l'argent. Soit l'argent ne circule pas parce que personne ne consomme...

Réaction française: "l'économie est morose, on ne vas pas gagner d'argent".

Réaction américaine: "dans le contexte actuel, quel nouveau produit ou service pouvons nous inventer pour que les gens l'achètent et que nous fassions de l'argent avec?" Exemple de produit: des voitures qui consomment moins d'essence (les gens les achètent parce qu'ils pensent que ça va leur faire faire des économies). Exemple de service: des solutions de refinancement.

Citation du jour - Arbres

Un peu dans le même style que "Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel", j'ai entendu celle-ci sur BFM ce matin:

"Un arbre qui tombe fait plus de bruit que 1000 arbres qui poussent."

C'est marrant je trouve cette théorisation organique de l'économie. C'est marrant parce que ça marche... ;)

Capitalisme pathétique

Ce qui est marrant lorsque l’on fait ses cartons de déménagement – et c’est probablement le seul et unique truc marrant dans cette activité – c’est qu’on retrouve toutes sortes d’objets dont on avait oublié l’existence…

Stéphane Osmont - Le CapitalEn l’occurrence, j’ai retrouvé ce livre: “Le Capital", roman de Stéphane Osmont. Apparemment, je devais être trop occupé pour en parler lorsque je l’ai lu, et pourtant, ce livre mérite qu’on s’y attarde!

Stéphane Osmont (cherchez pas, c’est son premier roman et c’est un pseudo, enfin je crois) raconte ici la vie d’un grand patron, dans toute sa splendeur pathétique. Au delà de la logique assurément déviante du capitalisme actuel, ce roman laisse entrevoir à quel point il peut être vain de se prendre au jeu du toujours plus, de la gloutonnerie de pouvoir, d’argent et de plaisirs effémères. Bref, une démonstration extrêmement efficace, en 600 pages, de pourquoi jouer au petit chef pour devenir moyen chef et éventuellement grand chef ne vous mènera à rien… si ce n’est une “vie de merde” (passez moi l’expression) enviée (à tord) de ceux qui ne la vivent pas.

Et en plus, c’est divertissant à lire! yes! :)

Citation du jour - Utopie capitaliste

"Il y a une utopie communiste et cette utopie s'est arrêtée en 1989. Il y a une utopie capitaliste et cette utopie s'est arrêtée en 2001."

-Frédéric BEIGBEDER,
Windows on the World

Capitalisme personel

Alors que je postais récemment à propos du PEL dans un contexte de préoccupations financières sur lesquelles je reviendrai peut être ultérieurement, je trouve marrant de constater que Russel Beattie lui aussi se retouve aujourd’hui dans des considérations plus capitalistiques que technologiques.

En fait, j’ai de plus en plus l’impression que nous – ex acteurs de l’ex nouvelle économie – nous retrouvons face à cette constation: la seule manière de maintenir nos trains de vie démeusurés (:> mais non pas tant que ça, je plaisante!) est aujourd’hui d’apprendre à exploiter le système réel qui reprend ses droits sur l’illusion d’une net expansion sans fin.

Ce système réel, c’est le capitalisme dans toute sa splendeur, dans toute sa démence, dans toute sa décadence… |-|