Sun attaquait Microsoft pour avoir dans un premier temps développé une version de Java incompatible avec l’original puis de l’avoir complètement supprimée de Windows XP dans un second temps. Tout ça afin de favoriser sa technologie propriétaire et en l’occurrence .NET !
Le jugement donne raison à Sun sans ambiguïté: “[Microsoft a] délibérément fragmenté la plate-forme Java pour la rendre moins attractive aux yeux des développeurs et des utilisateurs”. Il condame Microsoft à “embarquer la version la plus récente de Java par défaut dans tout produit compatible .Net, Windows XP et Internet Explorer inclus”.
Mais évidemment, Microsoft à immédiatement fait appel… ce qui lui permet, en attendant que la procédure se passe, de gagner un peu de temps - probablement un an! - et d’assoir un peu plus sa position en se moquant des lois américaines sur les pratiques anti-concurrentielles…