Catégorie: "Placements/Finance"

Entreprises en France

Entreprises en France
Anton_Ivanov / Shutterstock.com

Je suis retombé récemment sur une une enquête de la Tribune qui disait qu'entre 2004 et 2006, le nombre d'entreprises opérant en France avait chuté de plus de 7%.

Il sera sans doute intéressant de regarder l'évolution après 2 ans de Sarkozy.

Est-ce qu'il n'y en aura que pour les world companies qui continueront de grossir ou bien verra-t-on enfin l'émergence d'un réel entreprenariat individuel... ?

Pourquoi rester en France?

Pourquoi rester en France?

Ok, c’est limite provoc’ comme titre, mais c’est une question qu’on est vraiment en droit de se poser à un moment ou un autre… J’ai d’ailleurs été surpris de constater à quel point différentes personnes de mon entourage avaient déjà réfléchi à la question!

Evidemment, la première raison qui vient à l’esprit, c’est la force de l’habitude (ou la résistance au changement si on veut avoir un discours orienté). Et la question se pose alors sous la forme “pourquoi ne pas rester en France?".

Evidemment, il est clair qu’envisager de changer de pays implique des moyens et des conséquences… conséquentes. Mais imaginons qu’on puisse se le permettre… Qu’est-ce qui nous retient?

Et là, je ne peux pas m’empêcher de citer Jacques Attali dans “Une brève histoire de l’avenir” (d’ailleurs, il faudra que j’en parle plus en détails de ce bouquin):

La qualité de vie en France est telle que, malgré sa fiscalité, peu de gens, même parmi les plus taxés, la quittent: la proportion de grands diplômés français s’expatriant reste faible, comparée à celle des autres pays développés (seuls les Etats-Unis, la Corée du Sud, le Japon, l’Australie et l’Espagne font mieux)

(p. 399)

Ca c’est la situation actuelle. Et je veux bien le croire. La qualité de vie est France est vraiment appréciable. Si on compare aux autres pays, le pouvoir d’achat (de consommation), la protection sociale, la liberté individuelle, la diversité culturelle, le climat et probablement même la sécurité (malgré ce qu’on essaye de nous faire croire à coup de manipulations médiatiques), je veux bien croire que le mix final place la France dans le haut de la liste.

Maintenant, je relève aussi que dans son livre Jacques Attali prédit le déclin de la France (qui commence maintenant) (Note de moi: allumez la TV, vous comprendrez! :P). Il prédit aussi l’apogée des Etats-Unis et plus précisément de la Californie (comme par hasard…) dans 10 ans.

La question qui se pose alors deviendrait plutôt: “Rester en France… pour combien de temps encore?” et “Où aller après?“.

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Tester un business model en France...

Tester un business model en France...

Imaginez que vous êtes salarié d'une entreprise (genre start-up) promise à un avenir radieux (c'était mon cas jusqu'à il y a peu...)

Imaginez que cette entreprise, comme tant d'autres avant elle, se retrouve à court de trésorerie, dépose le bilan, n'est pas reprise, est liquidée judiciairement, etc... et vous vous retrouvez soudainement en plein licenciement économique (c'était aussi mon cas il y a peu...)

A ce moment là, vous pouvez positiver! Vous pouvez vous dire que vous vivez actuellement l'une des très rares occasions de la vie où vous allez pouvoir apprécier concrètement à quoi servent les taxes! A quoi ça sert que plus de la moitié de votre salaire jusque là se soit évaporé en impôts et surtout en cotisations sociales! Vous allez bénéficier d'allocations chômage... à hauteur de 50% de vos revenus antérieurs (variable selon les individus). Ce sera peut-être mon cas bientôt...

En fait, jusque là, vous n'avez presque rien à faire: attendez sans rien faire la fin de votre préavis, puis faites vous connaître auprès d'une antenne Assedic près de chez vous, voire par Internet. Très très bon rapport revenu/effort! Pas la peine de vous presser, vous ne pouvez pas vous inscrire avant. Entre temps, vous pouvez toujours partir en vacances (j'ai choisi la Californie, mais je ne voudrais pas orienter votre choix...)

Maintenant, imaginez que l'oisiveté, ce ne soit pas exactement votre tasse de thé...

Imaginez que vous seriez prêt à donner un coup de main aux anciens clients de votre boite qui se sont retrouvés le bec dans l'eau...

Ou bien imaginez que vous avez une idée de concept web 2.5 hyper tendance qui va remiser myspace, facebook, flickr et même eBay aux oubliettes...

Ou bien imaginez que vous ayez juste une idée de business model qui nécessiterait d'être validée (en vrai, pas sur le papier!) avant de se lancer...

Alors là, ça se complique! Accrochez vous! Vous allez regretter de ne pas être parti en vacances plus longtemps!

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Rendements de l'épargne sans risque (mise à jour)

Le Livret A redevient compétitif pour l'épargne que l'on veut "disponible et sans risques".

FormuleTaux brutTaux net après PFL + PSPlafond
Livret A 2,75%2,75%15 300 €
Codevi 2,75%2,75%4 600 €
Livret d'Epargne Populaire 3,75%3,75%7 700 €
Livret Jeunes (dépend des banques) 4,00%4,00%1 600 €
PEL depuis 01-08-03 (hors prime) 2,50%1,80%61 200 €
ING Epargne Orange 3.00%2,19%
Livret AXA Banque 3,10%2,26%15 000 €
Livret Covefi 3,50%2,56%5 000 €
Assurance vie en euros* 3,80%2,77%-

* Estimation moyenne 2005

PFL: Prélèvement Forfaitaire Libératoire (16%)
PS: Prélèvements Sociaux (11%)

Le prélèvement libératoire et la réforme fiscale

Pour un certain nombre de placements, nous avons le choix entre le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL ou PLF selon les banques) (sorte de retenue forfaitaire à la source) et l'impôt sur le revenu (IR) (on déclare les plus values sur notre déclaration de revenus).

Le prélèvement libératoire est de 16% pour les livrets bancaires, les coupons d'obligations, les titres de créances négociables, les bons du Trésor, etc. Il est un peu plus bas pour l'assurance vie entre 4 et 8 ans d'âge: 15%. Finalement, au delà de 8 ans, l'assurance vie n'est plus soumise qu'à un prélèvement libératoire de 7,5% (et c'est là son principal intérêt, en plus d'un abattement annuel de 4600 € par personne net d'impôt).

Tout ça, ça ne change pas.

En revanche, ce qui change avec le nouvelle loi de finances, c'est le barème de l'impôt sur le revenu. Et grâce à "l'astuce" de la suppression de l'abattement de 20% sur les salaires, ces taux changent assez considérablement!

Ainsi, en 2005, pour que le choix de l'IR soit plus intéressant que le PFL, il fallait gagner moins de 8 677 €, ce qui correspondait à la tranche imposée à 11% (c'est à dire moins que les 15% du PFL).

A partir ce cette année, la tranche rendant l'IR plus avantageux que le PFL monte jusqu'à 24 432 €... pour une part fiscale. Pour un couple avec enfant(s) ça peut monter assez vite.

Note: IR ou PFL, les 11% de prélèvements sociaux s'appliquent dans tous les cas.