Catégorie: "Outsourcing/Offshoring"

Le noyau de créativité est en Amérique...

Le noyau de créativité est en Amérique...

C'est pas moi qui le dit, c'est Maureen Conway, vice présidente de HP, qui fabrique en Asie, vend dans le monde entier, mais continue de développer ses produits aux Etats-Unis:

"Le noyau de créativité est en Amérique, pas parce que les gens sont plus intelligents, mais à cause de l'envrionnement, de la liberté de pensée. La machine a rêves est encore ici."

C'est un peu triste pour nous en France, mais elle a raison...

Mondialisation: le 3ème secret

Mondialisation: le 3ème secret

Je ne peux m'empêcher de citer encore Thomas Friedman, tellement à chaque fois que je ré ouvre "La Terre est plate" à l'un de mes marque pages, je redécouvre des vérités dont on ne parle pas assez. Exemple page 171:

"[...] le troisième secret, que plusieurs PDG américains m'ont confié à voix basse. Lorsqu'ils envoient des emplois à l'étranger, ils économisent 75% sur les salaires, mais en plus ils obtiennent un gain de 100% en productivité. C'est compréhensible : quand on prend aux Etats-Unis un emploi mal payé et peu prestigieux (comme opérateur dans un centre d'appel) pour le transporter en Inde, où il devient un emploi prestigieux et bien payé, celui qui l'exerce est payé moins mais il est plus motivé. Un employé indien de Bengalore peut faire le travail de deux ou trois Européens, et sans prendre six semaines de vacances. En Occident, le goût de l'effort semble s'être complètement perdu alors que, dans le reste du monde, la concurrence devient de plus en plus forte."

Ca fait 10 ans que je râle contre cette nation de "poils dans la main". Visiblement le problème serait bien plus vaste et toucherait l'Occident tout entier... :|

Pire... je suis obligé de sourire quand je pense que la productivité en France est supposément supérieure à celle des Etats-Unis. Qu'est-ce que ça doit être là bas?! (Ai-je vraiment envie d'y retourner? :roll:)

Le remède anti-mondialisation à la française

Le remède anti-mondialisation à la française

“[…] dans un monde plein de mûrs, on pouvait gagner un salaire décent tout en étant médiocre. Dans un monde plat [qui grandit de jour en jour], on a vraiment intérêt à ne pas être médiocre ou peu motivé. Voilà donc ce que je dis à mes filles: “Quand j’étais petit, mes parents me répétaient: “Finis ton dîner, il y a des gens qiu meurent de faim en Chine et en Inde.” Vous, les filles, finissez vos devoirs, il y a des gens en Chine et en Inde qui veulent vous prendre vos emplois.” Et dans notre monde plat, la notion d’emploi américain n’a plus de sens. Il n’y a plus que des emplois qui reviennent aux plus compétents, aux plus malins, aux plus productifs ou aux moins biens payés, où qu’ils vivent.”
-Thomas Friedman, “La Terre est plate", p139

Je ne sais pas si les médias français ont jamais expliqué le problème aussi clairement, mais le fait est que les jeunes en France ont bien compris le danger. Ils savent très bien que leurs futurs emplois sont menacés par la mondialisation.

Mieux encore: ils réagissent!

Génial non?

Alors on pourrait s’attendre à ce qu’ils finissent effectivement leurs devoirs et tentent de ne pas devenir médiocres… Ben non eh… c’est la France ici, il faudrait pas l’oublier! : Selon “les sondages” (je suis médiocre, je n’ai pas pris de notes en regardant la télé), la plupart des jeunes aujourd’hui ont un plan d’attaque très précis contre la mondialisation qui les empêcherait de gagner un salaire tout en étant médiocres: devenir fonctionnaires! |-|

(et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit sur les fonctionnaires…)

Citation du jour

Citation du jour

“Le téléphone rouge qui reliait jadis le Kremlin à la Maison Blanche a été remplacé par le numéro vert qui relie chaque américain à un centre d’appel à Bangalore.”

– Thomas Friedman

Editeurs logiciels: pourquoi embaucher les meilleurs développeurs?

Qualité/Temps passé par différents développeurs

Remarquable démonstration de Joel on software expliquant pourquoi, pour réussir, un éditeur de logiciels se doit d'embaucher les meilleurs programmeurs et les meilleurs designers.

Joel aborde notamment les points suivants:

  • Données chiffrées sur les différences de productivité entre développeurs
  • 5 développeurs lents valent moins qu'un seul développeur rapide, car on gagne en communication/synchronisation
  • Dans le domaine précis de l'édition logicielle on ajoute de la valeur plus vite que des coûts

Le tout agrémenté d'exemples bien trouvés. A lire absolument!